Bonjour à toi cher lecteur !
Alors comme ça tu croyais que je n’allais pas continuer à écrire dans cette section news, juste parce que je n’avais pas donné de nouvelles depuis la fin juin? Et bah ouais coco, excuse-moi mais bon, c’était un petit peu l’été et les vacances quand même, donc j’ai tout mis en stand-by…
Mais ça y’est c’est la rentrée ! Alors, j’espère que tu as passé un bel été, que tu en as profité pour bronzer, te bourrer la gueule au Ricard, améliorer ta marinade sauce Barbecue et te faire défoncer les jambes par les moustiques. De mon côté, quelques news !
Et oui, dans quelques jours, ce dimanche même (le 23 septembre), je vais démarrer le tournage de mon premier court-métrage Mademoiselle à Rennes !
Voilà, je pense faire un petit article sur le tournage une fois que celui-ci sera terminé, mais en attendant je peux vous donner quelques infos.
Mademoiselle, c’est l’histoire de Myriam, 80 ans, qui annonce à ses enfants qu’elle va se remarier. Le truc, c’est que Myriam a un début d’Alzheimer et que ses enfants ont beaucoup de mal à accepter la nouvelle. Est-ce vrai ou a-t-elle tout inventé? RDV en 2019 sur OCS pour le savoir.
Le film est produit par Ellabel productions et les films de Rita et Marcel. Michèle Moretti interprète Myriam, Marc Pierret son fils Philippe et Elyne Craipeau sa petite fille Agnès. Me font également l’honneur de participer : Gilles Bataille, Celine Poli, Trong Vuba, Armel Petitpas et Emilien Tessier.
Et là tu dis : “ok… Mais tu avais parlé de nichons dans le titre, est-ce que ce n’était pas une arnaque façon Putaclic? Vas-y Simon tu saoules, payes tes einss !” Et bien sache, cher lecteur, que je n’ai pas menti!
Au printemps dernier, j’ai eu la chance, grâce au super collectif de photographes dont je fais partie Studio Lux, de participer au projet VENUS. Organisé par l’association Spacejunk, ce projet mobilise une dizaine de photographes et de nombreux artistes (venus de l’illustration ou du street art) afin de lutter contre le cancer du sein.
Le concept est simple : une centaine de modèles (en grande majorité féminins, mais c’est ouvert à tous) sont photographiés en studio. Puis, Spacejunk transforme ces photos en grandes toiles qui seront à leur tour customisées par un artiste. Ensuite, entre octobre et décembre, il y’a de nombreux événements organisés sur Lyon afin de présenter les œuvres. Puis, le 12 décembre, se déroule une grande vente aux enchères dont les bénéfices sont intégralement reversés à la lutte contre le cancer du sein.
Voilà, donc si tu passes par Lyon durant cette période, je t’invite très chaleureusement à venir visiter un de ces lieux pour découvrir les toiles.
Et sinon le grand Vernissage c’est Vendredi 28 septembre à 18h30 à la médiathèque de Décines, donc si tu es dans le coin, passes, ça va être super cool !
Pour parler un peu de mon approche du projet, voilà ce que je peux en dire :
Si j'ai accepté de participer au projet VENUS, c'était avant tout pour sortir de ma zone de confort. Comme tu le sais, si tu lis ce texte, je fais plutôt des photos d'extérieur, de reportage, d'architecture et je ne m'étais encore jamais confronté à un shooting en studio, qui plus est, face à des femmes à moitié dénudées. Mais, comme je suis un peu un déglingoss, j’aime bien me confronter à de nouvelles expériences, apprendre, découvrir, tester. J'ai donc accepté de participer à ce projet.
Mon premier défi a été de faire une lumière de studio qui corresponde au rendu que je souhaitais : contrastée avec une direction de lumière bien marquée. Je voulais faire quelque chose de différent de ce que j’avais vu sur les projets Venus des années précédentes. Venant du Cinéma, j'ai préféré utiliser une lumière continue plutôt que des flashs que je maitrise mal. Je ne suis pas mécontent de mes photos, par contre j’ai beaucoup plus pensé à la photo comme une œuvre en soi et je n’ai pas assez anticipé le travail de l’artiste qui venait derrière.
Maintenant que je vois les premières toiles arriver, je me dis que j'aurais dû faire les choses différemment, des images plus plates et mieux exposées pour offrir un canevas plus simple pour l’artiste. Mais bon, c'est comme ça qu'on apprend.
En tout cas, ça a été une vraie chance de participer à ce projet et si j’ai l’occasion de pouvoir le refaire, je signe demain ! Je te mets quelques-unes de mes photos customisées (et censurées car issue de Facebook), mais comme j’ai dit, n’hésite pas à passer là, et si le cœur t’en dit, participe au shooting l’année prochaine, c’est pour la bonne cause !
Allez, je m’arrête là ! J’aurais sûrement bientôt plein de nouvelles choses à vous raconter…
En attendant j’ai un film à faire !