Mon aventure avec le Paris Saint-Germain !

Salut à toi fidèle lecteur !

Alors as-tu eu l’occasion de venir voir l’une ou l’autre de mes expositions ? J’espère que oui ! Si c’est le cas n’hésites pas à me faire un retour, bon ou mauvais, c’est toujours enrichissant.

Alors ça fait quelques mois que je te tease une grosse surprise qui va arriver et bien ça y’est ! On y est c’est ma Carte Blanche avec le Paris Saint-Germain ! Alors si tu suis mes réseaux sociaux, tu as surement dors et déjà vu ces photographies. Le but de ce texte est de raconter un peu comment ça s’est fait…

Ici c’est Paris !

Ici c’est Paris !

Tout a commencé en mai dernier quand la super agence It’s Happening a fait passer une petite annonce sur Facebook disant :

Capture d’écran 2019-03-24 à 15.38.19.png

Évidemment, j’ai tenté le coup. Et là double surprise. Dominique Blime-Thébault (la boss) me rappelle pour me dire que mon profil l’intéresse et en plus les projets artistiques en question sont une participation à la carte Blanche du PSG.

Alors qu’est-ce que la Carte Blanche ?
Chaque année le PSG invite plusieurs photographes, qui ne sont pas spécialisés dans le sport, à priori, à produire une série “artistique” sur un ou plusieurs matchs du Paris Saint-Germain.

Donc revenons en à nos moutons. Tu imagines bien ma joie en découvrant que non seulement je vais peut-être avoir ma chance mais qu’en plus c’est un projet pour le PSG (dont je ne me cache pas d’être un fan depuis très longtemps). Si j’ai réussi à convaincre Dominique, encore faut-il convaincre le club. Il me faut donc présenter un projet de série photo.
Je planche sur quelques idées que je soumets à Dominique, la première, bien plus proche de mon travail sur la France Vraie, n’est malheureusement pas réalisable (du moins pour l’instant ;p). Mais la seconde est celle que tu as pu découvrir.
En effet ! J’ai besoin, dans mon expression, que mes photos portent un message, du sens, en plus de leur esthétique. J’avais donc cette idée, en cette année de coupe du monde féminine et post MeToo, de mettre les femmes à l’honneur en leur attribuant la même place que les hommes : Parité.
Mais ne crois pas qu’il a été simple de convaincre le PSG car j’ai du attendre de longs mois et c’est fin septembre, en plein tournage de Mademoiselle, que j’ai eu la réponse tant attendue. En effet, mon idée était ambitieuse techniquement et il y avait quelques réserves quant à sa faisabilité par un photographe sans aucune expérience dans le sport. Mais grâce à l’appui de Dominique et de Bruno Marchand (en charge du digital au PSG), j’ai eu ma chance. De la même manière pour me garantir d’avoir suffisemment de matière, on m’a tout de suite proposé de venir faire des photos sur 4 matchs (2 matchs hommes et 2 matchs femmes) avec une option sur une 3ème session si c’était nécessaire. De mon côté j’étais à la fois surexcité et bien stressé, car je ne savais pas où je mettais les pieds.

Et de fait, il me manquait un élément primordial pour ma réussite : Du matériel !
(Le paragraphe suivant va traiter de technique photographique donc si ça ne t’intéresse pas tu peux le zapper)
Car pour faire de la photo de sport, il est évident qu’il faut être équipé spécifiquement. En effet, les joueurs vont vite et il faut pouvoir figer leurs mouvement sen rafales. Un stade, même s’il est bien éclairé, n’offre pas une lumière optimale. Et on est souvent loin des joueurs, ce qui nécessite d’avoir des focales longues comme le bras. Bref, photographe de sport c’est une technique toute particulière et des investissements conséquents en matériel. Évidemment, ce projet étant ponctuel, je ne vais pas investir les quelques milliers d’euros nécessaires à pouvoir prendre ces photos. Et la location de matos est problématique car je ne shoot que très peu de temps (un soir à chaque fois) mais étalé sur plusieurs semaines (cf. les 4 matchs).
Reste donc le prêt. Mais bon, on va pas se mentir je n’ai pas de photographe équipé avec ce type de matos autour de moi. Et même juste un objectif c’est compliqué car je shoot sur Fuji X, gamme d’appareils bien moins répandues que Nikon ou Canon. Mais c’est là où c’est également ma chance. Car j’ai eu l’audace de contacter Fujifilm France et ils ont décidé de me soutenir en me prêtant un Fujinon XF 100-400 f/4,5 - 5,6. (l’objectif spécialisé sport et nature pour aller sur mon boitier)

En gros c’était ça ma config…

En gros c’était ça ma config…

merci Fuji !

merci Fuji !

Et franchement cet objectif est une tuerie. Même s’il est lourd et imposant, avec un monopod, et sa stabilisation intégrée je n’ai eu quasi aucun souci de tremblement même à 400mm. Son autofocus arrivait à suivre les changements d’appui de Neymar sans sourciller. Et puis le boitier (Fuji XT2) m’a permis de monter dans les hautes sensibilités sans que ça bruite (toutes les photos de la série ont été prise entre 4000 et 6400 ISO !) et si parfois j’ai été gêné par des obstacles m’empêchant de faire la mise au point au bon endroit (typiquement le filet du gardien), c’est vraiment la technologie qui a permis de palier à mes lacunes techniques. Et tout ça avec une configuration bien moins imposante que celle des mes “collègues” qui shootaient au réflex pendant le match avec des boitiers et des objectifs vraiment monstrueux en terme d’encombrement. Car faire de la photo de sport c’est pas évident. Il faut anticiper où va se trouver le ballon, savoir à l’avance quel joueur va recevoir, car c’est cette petite anticipation qui va te permettre d’avoir la demi-seconde nécessaire pour ajuster le réglage et déclencher au bon moment.
Le pire c’est quand on anticipe le but (et j’ai shooté PSG-Guingamp où il y’en a eu 9 !). On sait que l’attaquant va frapper, on déclenche en rafale, on suit le ballon, qui part au fond des filets, puis on revient vers le buteur pour saisir son expression, tout ça, un peu en fermant les yeux et en priant qu’il y’en ai une ou deux de réussies. Bref, pour un néophyte comme moi ça a été une expérience aussi unique qu’intense !
Voilà, et je pense que si j’ai pu réussir ma série c’est en partie grâce au matériel que j’avais et donc au généreux prêt de Fujifilm France.
(NB : Fujifilm ne m’a pas demandé d’écrire ce retour élogieux en échange du prêt qui était sans condition. C’est vraiment un retour d’expérience spontané, mérité, pour tout ceux qui voudraient s’essayer à la photo de sport).

Rafraichissant !

Rafraichissant !

Voilà pour l’aspect technique. Concrètement j’ai fait cette série en 4 matchs, entre le 17 octobre pour le 1/8e de finale aller de LDC des filles contre Linköpings FC (2-0) et le samedi 19 janvier avec le score fleuve des garçons contre Guingamp (9-0). en gros j’ai fait environ 5000 photos par match. Si comme précisé plus haut, je me suis plutôt bien sorti des prises de vue (j’imagine pas la galère que ça devait être à l’époque de l’argentique), j’ai découvert un autre aspect fou de la photo de sport. A chaque fois qu’on appuie sur le déclencheur ce n’est pas une photo mais entre 8 et 30. Ça fait une quantité d’information à trier, à regarder, à classer tout simplement titanesque. La postproduction est donc un tout autre enjeu ! Surtout dans mon cas.
Et oui ! Car si je n’avais fait des photos que sur un match et que je ne devais sélectionner que les 15 meilleures, certes ça serait du boulot, mais ça serait facile. On procède par élimination et à la fin on se retrouve avec sa série. Là je me suis retrouvé avec 20 000 photos, et hors de question d’en écarter une. Ça se trouve j’ai la même action, dans la même pose, dans le match des hommes. Du coup il a fallu, après avoir éliminé les photos ratées, que laborieusement je classe chaque image en fonction du type d’action, d’échelle, du nombre de joueurs visibles : tacle, dribble, duel, chute, frappe, centre, faute etc… Petit à petit je me suis retrouvé avec une base de donnée avec d’un côté les filles et de l’autre les garçons. Et là, ça devient une sorte de memory géant ou on regarde tour à tour chacun des dossiers et on essaye de faire des paires.

Au final, sur 20000 photos j’ai réussi à sortir une soixantaine de paires. J’en ai effectivement traitées 40 puis j’en ai sélectionné 25 pour le PSG. C’est ces 25 images que tu as pu voir.

Voilà pour mon petit retour de cette incroyable expérience que j’ai adoré faire. Si c’est loin de mon style habituel ou de ma zone de confort j’en suis d’autant plus fier ! J’espère que la série vous plaira et qu’elle interpellera sur le fait qu’il n’y a aucune raison que la seule différence entre ces matchs soit le nombre de personnes en tribunes ! Cette année c’est la coupe du monde Féminine en France alors profitons en et allons soutenir les filles aussi !

Merci encore au Paris Saint-Germain et à l’agence it’s Hapening pour m’avoir fait confiance sur cette Carte Blanche.

Voilà, sinon c’est quoi la suite? Bah, si tu es sur Lyon je fais l’exposition Polalux du 5 au 7 avril avec une série faite au Polaroid. Donc changement de style assez radical ! Donc viens c’est au 114 quai Pierre Scize 69005 Lyon et j’y serais pour boire des coups pour le vernissage.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui (et c’est déjà pas mal). Je te laisse avec quelques unes des images qui auraient pu faire la sélection mais que je n’ai pas retenue pour voir ou revoir les autres c’est ici :

http://carteblanche.psg.fr

En février c'est moi qui régale !

Salut à toi fidèle lecteur !

Cette news sera plus brève que les précédentes dans le sens où elle se contentera de t’ inviter à venir regarder des images et de boire des coups ensemble !

Voici donc non pas une, non pas deux mais bien trois invitations à des événements où je vais présenter mon travail et où l’on pourra en parler autour d’un verre.

Faisons donc dans l’ordre chronologique :

Exposition “La France Vraie” du 6 février au 11 mars 2019

Je t’en avais parlé dans mon précédent article et bien c’est parti !
J’ai la chance d’être invité par l’Institut d’Urbanisme et de Géographie de l’université de Grenoble-Alpes afin de présenter une partie de mon travail sur la France rurale et périphérique. Cette exposition visible du 6 février au 11 mars (Hall bâtiment Cité des territoires 14-14 bis Avenue Marie Reynoard 38100 Grenoble) sera l’occasion de plusieurs échanges avec chercheurs et étudiants.

Si le vernissage est organisé dans le cadre d’un colloque de doctorants européens, d’autres événements et rencontres sont prévus. Notamment une table ronde sur les Gilets Jaunes et la notion de territoire. Ce sera l’occasion d’échanger ensemble sur des sujets plus sérieux que d’habitude mais qui sont le cœur de mon travail photographique. C’est donc très important et une très grande fierté pour moi que de pouvoir présenter publiquement mon travail dans un cadre comme celui-là.

Vernissage “Doisneau 2.0”, jeudi 14 février à 18h30

Comme tu le sais déjà (logiquement, ou alors il faut que je repense toute ma communication) j’expose depuis le 11 janvier ma série Doisneau 2.0 au FIAP (30 rue de Cabanis 75014 Paris). Ouvert tous les jours de 10h à 20h).
Alors évidemment je ne peux pas y être tous les jours et mon agenda a fait qu’il m’a été impossible de caler un vernissage jusque là. Mais c’est chose faite !

Donc SAVE THE DATE et on se retrouve le jeudi 14 février à 18h30 au FIAP devant les photos et autour d’un verre (et réciproquement).
***ATTENTION*** d'après les organisatrices, le lieu étant assez sollicité le jeudi soir la RÉSERVATION est obligatoire sous peine de vous voir refuser l'entrée.
J'en suis navré, car j'aurais préféré faire un événement plus "portes ouvertes", mais la date a fait que ce n'était pas possible.
Réservation obligatoire avant le 7 février 2019
au 01 43 13 17 06 ou reservation@ ap-cultures.fr

Projection de “Mademoiselle”, le samedi 16 février à 11h.

Ca y’est ! Le grand moment est arrivé ! Je vais enfin pouvoir présenter mon premier Court-Métrage en public dans une salle de cinéma.
Cette première projection aura lieu le samedi 16 février à 11h au cinéma Arvor de Rennes. Elle aura lieu en présence d’une partie de l’équipe technique et sera suivie d’un petit apéro !
Je t’avoue être à la fois pressé d’y être et évidemment ressentir l’appréhension de ce genre d’événement !
En tout cas si tu as l’occasion de venir, je serais absolument ravi de t’y retrouver et de te montrer ce film !

Voilà ! C’est tout pour cette fois ! Du coup j’espère avoir l’occasion de boire un verre avec toi ce mois-ci !
Sinon rendez-vous ici pour se donner des nouvelles ! Et surtout, n’hésite pas à me donner de tes nouvelles où à me faire part de tous tes commentaires !

Amicalement.

Seyssuel-Rennes-Lyon-Marseille-Brest-Paris

Bonjour à toi cher lecteur !

Comment vas-tu depuis le mois dernier ? Moi ça bouge de long en large à travers la France (Vraie… lol !). Et oui ! avant même de partir en tournage j’ai eu le plaisir de faire les vendanges dans le joli village de Seyssuel, juste à coté de Vienne. J’en ai fait une série photo que tu peux découvrir ici.

Hop un canon (pas l’appareil photo) et en route pour Rennes pour le tournage de Mademoiselle.

Tournage qui s’est plutôt bien déroulé… Dans la mesure où on a filmé près de 36 plans par jour (sur 40 prévus) avec un rythme et une efficacité tout à fait impressionnants ! Franchement sans cette équipe qui a su jouer le jeu d’enchainer les plans sans reprendre son souffle et sans la patience et la confiance de Michèle Moretti a qui je demandais souvent de jouer “hors-champ”, je n’aurais jamais réussi à faire ce film aussi bien. Donc ce fut éprouvant, parfois dur et frustrant, mais en attendant de revoir tout ça au montage j’ai l’impression qu’on a rentré des super scènes.

Alors évidemment je pensais que j’aurais un peu plus de temps pour faire quelques images de plateau, mais ça, c’était avant. Alors pour vous teaser un peu le truc, je vous glisse ici quelques photos, faites à l’arrache. En tout cas hâte de vous faire découvrir le film. Je commence le montage à partir du 22 octobre à Brest ! On en parle la prochaine fois.

Sinon ce mois-ci c’est Octobre Rose ! Du coup Spacejunk organise des événements un peu partout sur Lyon et notamment l’exposition des toiles réalisées lors du projet Venus. Je ne reviens pas dessus car j’avais bien expliqué le principe dans le précédent billet.

Donc à peine descendu du train qui me ramenais de Bretagne je suis allé voir une première exposition à la médiathèque de Décines. C’était sympa, il y avait pas mal de monde et on a été super bien reçus !

Ça c’est moi à Décines devant la toile faites par Theoschu. J’ai l’air hyper-content et bien fatigué ! Photo : Emmanuelle Trompille ©

Ça c’est moi à Décines devant la toile faites par Theoschu. J’ai l’air hyper-content et bien fatigué ! Photo : Emmanuelle Trompille ©

Mais si vous êtes sur Lyon, la GROSSE date à noter c’est le 14 novembre dans les locaux de Spacejunk. Là vous pourrez voir toutes les toiles et seront présents tous les photographes, tous les artistes et tous les modèles. En attendant si tu n’as pas la patience d’attendre jusque là (et je te comprends) j’ai mis à jour mon site et tu peux y découvrir toutes les photos qui seront mises aux enchères, avant et après customisation.

Pour les voir ça se passe ici

Sinon la grosse news de cet article elle se passe du côté de Marseille ! Tu connais le Cercle des Nageurs de Marseille ? Mais si tu sais ! C’est cette piscine de foufou où ils ont formé les plus grand nageurs français (les Manaudou, Bousquet, Bernard, Lacourt).

Et bien devine qui a fait la couverture et tout plein de photos dans leur magazine annuel “Reflets”? Et oui c’est Bibi ! Et je t’avoue que je trouve que c’est pas la moitié de la classe !

Si tu veux voir la série complète clique sur l’image. Photos et composition : Aurélie Dolbeau

Si tu veux voir la série complète clique sur l’image. Photos et composition : Aurélie Dolbeau

Voilà c’est tout pour cette fois et c’est déjà pas mal ! Mais attends de voir la prochaine fois ! Je te réserve une grosse grosse nouvelle ! Je veux pas te spolier mais je te donne un indice : ça se passe à Paris et ça va être magique !

Gros bisous.

C'est la rentrée : Un film et des seins !

Bonjour à toi cher lecteur !

Alors comme ça tu croyais que je n’allais pas continuer à écrire dans cette section news, juste parce que je n’avais pas donné de nouvelles depuis la fin juin? Et bah ouais coco, excuse-moi mais bon, c’était un petit peu l’été et les vacances quand même, donc j’ai tout mis en stand-by…

Une famille hyper contente que ce soit la rentrée !

Mais ça y’est c’est la rentrée ! Alors, j’espère que tu as passé un bel été, que tu en as profité pour bronzer, te bourrer la gueule au Ricard, améliorer ta marinade sauce Barbecue et te faire défoncer les jambes par les moustiques. De mon côté, quelques news !

Et oui, dans quelques jours, ce dimanche même (le 23 septembre), je vais démarrer le tournage de mon premier court-métrage Mademoiselle à Rennes !

Architecture Rennaise

La place du Parlement de Bretagne

Street Art Rennais

Voilà, je pense faire un petit article sur le tournage une fois que celui-ci sera terminé, mais en attendant je peux vous donner quelques infos.

Mademoiselle, c’est l’histoire de Myriam, 80 ans, qui annonce à ses enfants qu’elle va se remarier. Le truc, c’est que Myriam a un début d’Alzheimer et que ses enfants ont beaucoup de mal à accepter la nouvelle. Est-ce vrai ou a-t-elle tout inventé? RDV en 2019 sur OCS pour le savoir.

Le film est produit par Ellabel productions et les films de Rita et Marcel. Michèle Moretti interprète Myriam, Marc Pierret son fils Philippe et Elyne Craipeau sa petite fille Agnès. Me font également l’honneur de participer : Gilles Bataille, Celine Poli, Trong Vuba, Armel Petitpas et Emilien Tessier.

Michèle Moretti est Myriam

Michèle Moretti est Myriam

Marc Pierret est Philippe

Marc Pierret est Philippe

Elyne Craipeau est Agnès

Elyne Craipeau est Agnès

Et là tu dis : “ok… Mais tu avais parlé de nichons dans le titre, est-ce que ce n’était pas une arnaque façon Putaclic? Vas-y Simon tu saoules, payes tes einss !” Et bien sache, cher lecteur, que je n’ai pas menti!

Au printemps dernier, j’ai eu la chance, grâce au super collectif de photographes dont je fais partie Studio Lux, de participer au projet VENUS. Organisé par l’association Spacejunk, ce projet mobilise une dizaine de photographes et de nombreux artistes (venus de l’illustration ou du street art) afin de lutter contre le cancer du sein.

Le concept est simple : une centaine de modèles (en grande majorité féminins, mais c’est ouvert à tous) sont photographiés en studio. Puis, Spacejunk transforme ces photos en grandes toiles qui seront à leur tour customisées par un artiste. Ensuite, entre octobre et décembre, il y’a de nombreux événements organisés sur Lyon afin de présenter les œuvres. Puis, le 12 décembre, se déroule une grande vente aux enchères dont les bénéfices sont intégralement reversés à la lutte contre le cancer du sein.

Voilà, donc si tu passes par Lyon durant cette période, je t’invite très chaleureusement à venir visiter un de ces lieux pour découvrir les toiles.

Projet Venus

Et sinon le grand Vernissage c’est Vendredi 28 septembre à 18h30 à la médiathèque de Décines, donc si tu es dans le coin, passes, ça va être super cool !

Pour parler un peu de mon approche du projet, voilà ce que je peux en dire :

projet venus 1

Si j'ai accepté de participer au projet VENUS, c'était avant tout pour sortir de ma zone de confort. Comme tu le sais, si tu lis ce texte, je fais plutôt des photos d'extérieur, de reportage, d'architecture et je ne m'étais encore jamais confronté à un shooting en studio, qui plus est, face à des femmes à moitié dénudées. Mais, comme je suis un peu un déglingoss, j’aime bien me confronter à de nouvelles expériences, apprendre, découvrir, tester. J'ai donc accepté de participer à ce projet.

Mon premier défi a été de faire une lumière de studio qui corresponde au rendu que je souhaitais : contrastée avec une direction de lumière bien marquée. Je voulais faire quelque chose de différent de ce que j’avais vu sur les projets Venus des années précédentes. Venant du Cinéma, j'ai préféré utiliser une lumière continue plutôt que des flashs que je maitrise mal. Je ne suis pas mécontent de mes photos, par contre j’ai beaucoup plus pensé à la photo comme une œuvre en soi et je n’ai pas assez anticipé le travail de l’artiste qui venait derrière.

Maintenant que je vois les premières toiles arriver, je me dis que j'aurais dû faire les choses différemment, des images plus plates et mieux exposées pour offrir un canevas plus simple pour l’artiste. Mais bon, c'est comme ça qu'on apprend.

En tout cas, ça a été une vraie chance de participer à ce projet et si j’ai l’occasion de pouvoir le refaire, je signe demain ! Je te mets quelques-unes de mes photos customisées (et censurées car issue de Facebook), mais comme j’ai dit, n’hésite pas à passer , et si le cœur t’en dit, participe au shooting l’année prochaine, c’est pour la bonne cause !

Allez, je m’arrête là ! J’aurais sûrement bientôt plein de nouvelles choses à vous raconter…

En attendant j’ai un film à faire !

Projet Venus 2
Projet Venus 3

Un vernissage peut en cacher un autre !

Bonjour !

Chose promise chose due, voici quelques nouvelles suite à mon premier post. C'était hier qu'avait lieu le vernissage de l'exposition #PhotogRATPhie en présence de l'illustre Martin Parr.

On sent que la sélection fait débat...

On sent que la sélection fait débat...

Cet événement mondain a été tout a fait agréable et m'a donné l'occasion de rencontrer une de mes idoles en matière de photographie. Qu'est-ce que j'en retiendrai ? Que Martin Parr est grand, timide, drôle et sympathique... Ah ! Et qu'il porte des Birkenstocks ! Et ça c'est pas la moitié de la classe.

Devant...

Devant...

Dedans...

Dedans...

Si vous voulez voire ma photo, en grand format, dans le métro, vous pouvez vous rendre aux stations suivantes : Nanterre Université, Saint Denis Porte de Paris, Massy-Palaiseau, Madeleine, Concorde, Hôtel de Ville, Châtelet, Jaurès, La Chapelle, Saint-Michel, Luxembourg et Gare de Lyon ! (Par contre je comprendrais que vous fassiez l'impasse sur les 3 premières...).

"Martin Parr" par Simon Grass

"Martin Parr" par Simon Grass

Là où tu peux voire ma photo...

Là où tu peux voire ma photo...

storie Ratp.jpg

Mais c'est pas tout car il va bientôt avoir un second vernissage ! Et oui j'expose ma série Doisneau 2.0 à partir de Jeudi 28 juin à 19h au 114 quai Pierre Scize à Lyon.

COUVERTURE DOISNEAU.jpg

23 tirages en 30x40 accompagnée des photos originelles de Robert Doisneau et d'un petit texte qui raconte l'envers du décor pour chacune des images ! Cette expo ne sera accrochée que 3 jours alors si tu es sur Lyon ne la loupe pas ! Et si tu veux boire un verre de rosé tiède et manger des chips Vico, le tout gratuitement, viens au vernissage ! Tu es le bienvenu avec tes amis  et tu verras ce sera super sympa !

Ton carton d'invitation valable pour 16 personnes...

Ton carton d'invitation valable pour 16 personnes...

Voilà j'espère vous voir nombreux, et sinon tant pis... Si tout va bien j'aurais bientôt d'autres nouvelles encore plus fraîches, encore plus mieux à vous annoncer ici prochainement ! Patience...

Lauréat du concours RATP !

Bonjour à toi lecteur !

Alors à la base je n'avais pas prévu de faire un "blog" sur mon site. Car globalement à part ajouter une série de temps en temps, je n'avais pas de véritable raison de communiquer autrement que par mes images. Mais ça... c'était avant.

En effet, il semblerait que dans les mois à venir je vais avoir une "actualité". En tout cas il va se passer des choses autour de mes photos. Ce petit blog sera un bien meilleur moyen d'en parler plutôt qu'un post Facebook tout pourri. D'ailleurs ça se trouve toi qui lis ces lignes nous ne sommes peut-être même pas amis sur Facebook. Par contre, si tu aimes mon travail, n'hésites à m'ajouter sur instagram : @simongphoto .

Bref revenons en à nos moutons. Premier post, première actu, première bonne nouvelle. J'ai fini parmi les lauréats du concours RATP cette année avec cette photo là :

Le "33"

Le thème du concours c'était montrer à quoi ressemble son quartier. Et même si ce magnifique bar-tabac, n'est pas tout prêt de chez moi il est assez représentatif de la ville moyenne qu'est Vienne. Il y'a une forme de nostalgie, de résistance à l'épreuve du temps dans cette vitrine, ce lettrage cette devanture. De plus la répétition de la couleur rouge (typos, sens interdit, tabac, le polo de l'homme dans l’entrebâillement) contraste avec le vert de la porte mitoyenne. Les décorations des balcons ne sont pas à négliger non plus. Bref ça ce n'est que mon avis, mais visiblement c'est ce qui a plus à Martin Parr ! Oui, oui, tu as bien lu ! C'est Martin Parr qui a choisi les 50 vainqueurs cette année ! Tu me crois pas? Tu te dis qu'il a juste du mettre son nom et qu'il avait autre chose à faire?

Et bien non ! Comme tu peux le voir ici, c'est bien Martin Parr qui est en train de regarder MA photo ! Et oui ! Bref j'ai trouvé que c'était pas la moitié de la classe d'avoir sa photo sélectionnée par un photographe que j'admire autant !

Quoi? Tu ne connais pas Martin Parr. Alors je t'invite à foncer sur ce site et à jeter un coup d'oeil :

https://www.martinparr.com/

J'espère que ça te plaira. Sinon, si tu veux découvrir ma photo en grand, il faudra la chercher dans le métro parisien à partir du 4 juillet prochain !

En attendant merci de m'avoir lu et à très vite !

( Cette photo a été prise avec un Leica R4, avec un objectif summicron-R 50mm/f2, pellicule : Kodak Portra 160 )